Avant-goût

Quel sens donner à une passion que l’on assimilerait volontiers à de la souffrance voire du masochisme ?

Quelques écrivains s’y sont essayés :

« Quand ton moral est bas, quand le jour te paraît sombre, quand le travail devient monotone, quand l’espoir n’y est pas, grimpe sur un vélo et roule sans penser à autre chose que le chemin que tu empruntes » Sir Arthur Conan Doyle

« Le vélo est un jeu d’enfant qui dure longtemps » Eric Fottorino

« Contrairement à ce qui se passe lorsque je suis en voiture, où le paysage se donne à voir et pas à être, à vélo je suis assis dedans » Paul Fournel

« Si la réincarnation existe, j’aimerais revenir en selle de vélo pour dames » Jim Mac Mahon

Bon, il suffit qu’un joueur de foot américain parle pour que le débat revienne à des considérations plus primaires.

Ceci dit, il y a du vrai dans les 3 premières citations que je complèterais ainsi :

le bonheur se tutoie lors de l’ascension d’un col de montagne en vélo et vous envahit lorsque vous zigzaguez au milieu de vaches apaisées à la sérénité contagieuse.

vache

Bonne visite !

7 commentaires pour Avant-goût

  1. Pereira dit :

    merci de nous faire partager votre route 😉

  2. KIKI-129 dit :

    sympa ton blog, attention en montagne la météo peut jouer de mauvais tours

  3. Flavio Velata dit :

    Mes amis chapeaux pour vos itinéraires… une très très beaux tour .. mon rêve au contraire c’est de venir en France sur les rue du tour… Flavio – Italie

  4. Marc-Alexandre Calame dit :

    salut les gars je suis du Locle en suisse je suis stupéfait de vos articles je suis un dingue de chasseurs de cols aussi (plus de 80 cols gravis depuis 2015) mais vos tour sont dingue, j aimerai volontier échanger avec vous de notre passion je suis sur face book au même nom et prénom

  5. Losphil dit :

    Merci à vous d’avoir créer ce site internet qui m’a grandement aidé à mettre le pied sur mes looks.

    La pratique du cyclisme m’a fait perdre mon fils lors d’une sortie dans la descente d’un col dans les alpes. J’ai sombré dans des abîmes effrayantes.
    5 ans après, ma santé était au plus bas.
    Ancien coureur national, je connais bien le cyclisme, les souffrances endurées pour posséder une condition physique optimale, les plaisirs lorsque j’accède à une forme me permettant d’accepter cette dite souffrance comme une drogue qui me rend paisible, que j’accepte comme un bonheur incompréhensible, insaisissable.
    En réhabilitation à la clinique pneumologique de Nyons, je reprend le cyclisme.
    Pourquoi après ce tragique accident ? Les bons souvenirs l’ont enfin emportés sur cette catastrophe humaine si douleureuse.
    Et puis les amis anciens coureurs ne m’offrent ensemble un beau cannondale tout neuf en prenant soin de monter une cassette 11/30. Merci à eux.
    Merci le cyclisme.
    Merci de me redonner un sens à ma vie.
    Merci de m’avoir redonner la lumière, à la découverte de nouveaux paysages, de nouvelles vues sommitales.
    Merci de m’avoir réappris à souffrir dans la plénitude, de me retrouver mentalement.
    Merci le cyclisme qui me remplie de punch et d’enthousiasme.
    Je ne connaissais pas les baronnies, cette région propice au cyclisme avec ces nombreux cols de moyenne altitude.
    Au plaisir de rouler avec vous.

    Philippe

    « Le cyclisme est un paradoxe entre la douleur et le plaisir »

  6. emiliereports dit :

    Bonjour, 

    Voici un nouvel évènement cyclo qui pourrait intéresser vos abonnés.

    Venez découvrir ou redécouvrir le Pays Basque à vélo.  

    Vous êtes comme nous, passionnés de vélo, alors aidez nous à faire connaître cet évènement,  nous comptons sur vous pour booster notre initiative.

    Cordialement

    tout savoir sur: firifila-egunak.com

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